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work in progress terra 2054

Reprise de l’écriture pour notre FPS / Action Game Terra 2054, dans lequel nous travaillions énormément l’histoire et les personnages, car pour nous il est important de faire une bonne ambiance qui vous fera vous immerger dans le jeu.

“Alors écoute, j’ai réussi à récupérer un vieil ordinateur qui fonctionne encore avec ce qu’il nous reste de batterie, et je vais te balancer un message enregistré dessus, histoire de partager notre situation. C’est Chris qui prend la parole, au cas où tu te demandes qui te parle. J’étais pompier avant tout ce merdier, sûrement tu t’en fous, mais voilà j’y repense par nostalgie. On est en 2054, je sais pas encore pourquoi on compte encore ces foutues années, sûrement l’habitude !

Comment tout ça a commencé ? Dès 2024, les méga-corporations, les désastres écologiques et les délires technologiques ont complètement flingué notre planète.

J’ai aucune idée de comment tout ça a changé vraiment. Les changements se sont incrustés dans notre quotidien sans même qu’on puisse anticiper, ou peut-être qu’on avait la flemme de le faire, malgré les efforts désespérés d’une poignée de contestataires qui sont passé pour des débiles ou des gourous.

Les catastrophes écologiques ont engendré des crises humanitaires : famine, migrations, changement climatique, et paf, tout est parti en vrille à vitesse grand V. Pendant ce temps-là, les grosses boîtes ont pris le contrôle des États, d’abord économiquement, puis elles ont rapidement pris les rênes du pays avec leurs armées privées et leurs flots de fric.

Mais franchement, rien ne pouvait nous préparer à l’inimaginable, à cette horreur de merde qui traînait depuis la nuit des temps, connue seulement par une poignée d’initiés complètement tarés. Des créatures monstrueusement débiles ou sadiques sont apparues et sont devenues notre pire cauchemar. La seule lueur d’espoir, c’était cette solidarité de pacotille qu’on a réussi à former pour faire face à ces saloperies tout droit sorties d’un autre âge.

On a dû s’organiser pour se défendre, même si tout foutait le camp dans notre société. On pouvait plus sortir et vivre normalement, mais bon, l’instinct de survie, tu vois, il est ancré en nous. On a combattu cette horreur comme on pouvait, mais yen a même qui sont devenus complices de ces saletés pour s’en sortir.

La résistance humaine s’est mise en place, pendant qu’en parallèle, des cultes dédiés à ces créatures dégueulasses ont surgi. Des traitres à leur race qui se sont fait trifouiller leur ADN et ont fusionné avec la technologie.

Les grosses boîtes ont proposé des programmes militaires de lutte, avec enrôlement forcé et tout le bordel. La plus connue, HEM (Human Evolution Mind), dirigée par l’enfoiré de Gilbert D’Aumont, s’est lancée dans une construction frénétique de vaisseaux spatiaux et a lancé le programme “Leave the Planet”, invitant le reste de l’humanité à dégager de cette foutue Terre désormais à la ramasse.

Certains d’entre nous ont pris place à bord de ces nefs spatiales dernier cri, tandis que les autres se sont planqués tant bien que mal sous terre, creusant des tunnels pour échapper à l’horreur, à la guerre et aux radiations des frappes nucléaires qui ont bousillé la surface.

Ça fait maintenant plus de 14 ans que les derniers vaisseaux sont partis, et on n’a jamais reçu de nouvelles de ces satanés engins. Alors, est-ce que l’humanité a survécu à ce putain de cauchemar, quelque part là-haut dans l’espace ?

Notre survie, ça tient à un fil. L’espoir se réduit chaque fois qu’un gars part en expédition à la surface et ne revient pas avec de la bouffe ou sans aucune trace d’autres survivants.

Mais tu vois, j’ai décidé de pas en rester là. J’ai l’intention de laisser d’autres messages, pour la postérité. Si, par miracle, des générations futures tombent sur ces enregistrements, eh bien, elles sauront qu’on a existé, qu’on s’est battus comme des chiens pour essayer de survivre.

Peut-être que ça leur donnera un peu d’espoir, qu’ils se diront qu’ils sont pas seuls, qu’il y avait des gens avant eux qui ont tenu bon. Alors voilà, je vais continuer à enregistrer des messages, à laisser des traces pour les futurs survivants. On sait jamais, peut-être qu’un jour, on se retrouvera tous, quelque part, loin de ce foutoir.

En attendant, prends soin de toi, reste en vie du mieux que tu peux. On est peut-être sur le fil du rasoir, mais tant qu’il y aura un souffle de vie en nous, il y aura toujours un espoir.

S’était Chris, avant pompier, maintenant leader d’Arès et des Résistants, à bat les enfoirés de poulpes !

À la prochaine !”